mercredi 27 décembre 2006

L'auteur


GOYA est né près de Saragosse, en Espagne. Vers 1760, Goya y étudie la peinture chez José Luzan. Il est à Madrid en 1763 et se présente au concours de l'Académie, auquel il échoue. En 1766, il échoue au concours triennal de l'Académie de Madrid. Entre 1767 et 1770, Goya quitte Madrid pour la France puis l'Italie. En juillet 1773, Francisco Goya épouse Josefa Bayeu, la soeur de Francisco Bayeu, âgée de 26 ans. Il s'installe alors à Madrid. En 1780, Goya est nommé académicien de mérite à l'Académie de San Fernando puis le 4 mai 1785, il y est nommé directeur adjoint de la peinture. Le 25 juin 1786 enfin, il est nommé peintre du Roi d'Espagne. En 1790, il est éloigné de la cour, où il perd ses protecteurs. En 1792 il tombe gravement malade lors d'un voyage à Cadix. Après plusieurs mois de maladie, il reste physiquement faible et complètement sourd. Suite à cela, il abandonne en 1797 son poste de directeur de la peinture de l'Académie de San Fernando. Inquiété par l’Inquisition sous Ferdinand VII, il s’exile à Bordeaux.

Lorsqu’en 1800, GOYA peint la "Famille de Charles IV", il est au faîte de sa carrière officielle : il réussit le prodige d’offrir au regard une œuvre, synonyme de beauté, dont le sujet n’est pas la beauté mais un tableau de caractère.Francisco Goya ne peut se classer dans aucune périodisation ou aucun style de romantisme particulier, faisant de lui un exemple isolé. Il participe à la fois à ce courant « gothique » de la fin du XVIIIe siècle, tout en prônant un monde nouveau." La manière d'étaler la couleur, les effets dramatiques et l'emploi de la lumière rappellent le Baroque mais par son esprit, l'œuvre de Goya appartient tout entière au XIXe siècle. Non seulement ses thèmes sont audacieux, inédits, mais certains aspects de sa technique picturale le sont tout autant. On en voit la preuve dans les peintures monochromes, fantastiques dont il s'entoure vers la fin de sa vie, et encore dans son œuvre célèbre, "le 3 mai 1808", où les condamnés tombent sous le feu du peloton d'exécution, non plus au nom d'une justice divine, mais au nom de la liberté..."(C.Wentinck)

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